Durant la mission, la délégation a eu l’honneur et l’immense plaisir de participer au séminaire organisé par l’ARCEP ( l’Autorité de Régulation des Communications Électroniques et de la Poste), présidé par M. Sidi Mohamed RALIOU, ministre de la communication des postes et de l’économie numérique et qui a pour thème : « Quelle contribution des opérateurs de télécommunications (fixe, mobile, FAI) dans la réduction de la fracture numérique dans le contexte de la sauvegarde de la patrie ? ».

Ce séminaire vise à étudier les voies et moyens mis en œuvres par les opérateurs présents afin de réduire la fracture numérique.

Tout le long du séminaire, toutes les différentes allocutions sont unanimes et témoignent de l’engagement des institutions nigériennes à garantir à la population une inclusion numérique et ainsi honorer les engagements pris par les plus hautes autorités du Niger.

Lors de la rencontre avec Niger Telecom le même jour et après une prise de contact et les retours de respect avec le Gal. Ali MAHAMADOU, son Directeur Général, la délégation malienne a entamé une séance de travail avec les directeurs techniques sur les questions de la couverture des zones blanches, les procédures, la technologie utilisée, l’équipementier ainsi que les difficultés rencontrées et comment les appréhender.

Il faut noter que la délégation a été reçue le même jour à ATC Niger par M. Laouali ADAMOU son CEO accompagné pour la circonstance par M. Adamou MAGANE son Directeur des Opérations et M. TIDIANI son Directeur Commercial.

Ce qu’il faut savoir, c’est qu’ATC est un opérateur d’infrastructures passives qui contribue à hauteur de 1% au Fonds d’ Accès Universel pour une période de 10 ans. ATC installe et loue les sites la plupart du temps à la demande des opérateurs.

Ils envisagent dans le renouvellement prochain de leur licence l’installation d’infrastructures actives.

L’opérateur d’infrastructures est une bonne alternative pour l’opérateur de télécommunications dans la mesure où il lui permet de profiter d’infrastructures disponibles à des coûts moindres.

La mission nigérienne est arrivée à la fin et naturellement c’est avec les compères de l’ANSI que les conclusions ont été tirées.

D’avis commun ce fut un voyage rempli d’enseignement, d’échanges fructueux et des perspectives communes ont été adoptées afin d’assurer la volonté des plus hautes autorités de réduire la fracture numérique dans la confédération du Sahel et de faire du numérique un réel pilier du développement